Editorial photo janvier 2026

Chaque début de mois, Ricardo Méndez, Officier de Police à Barcelone, publie ici une poignée de photos sur un thème donné. Ces photos n’auront pas vocation à s’afficher indéfiniment… Dégustez-les rapidement !

Ricardo Méndez prend du recul sur le monde réel et c’est pour cela qu’il aime la photographie. Ses photos ne seront jamais là pour copier la réalité mais pour la transformer, la déformer et par exception la sublimer et montrer ainsi ses tourments. De Vichy à Sète, d’Arles à Bastia, le vieux flic prend le temps à bord de sa Moto Guzzi. Il s’imbibe du quotidien des populations locales et marche beaucoup de bars en restaurants à la recherche du cliché inoubliable ! Les milieux urbains et industriels et leurs ravages associés l’attirent beaucoup. Tout ce qui concerne ce que les scientistes appellent IA aussi.

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Dernière publication en date du 28 décembre 2025.

L‘affaire des affiches d’Arles : au coeur de l’enquête avec l’Inspecteur Ricardo Méndez !

Arles est une ville où règne graffitis et surtout affichage sauvage ce qui n’est pas pour déplaire à l’Officier déclassé…

Ces affiches évoquent un vent d’anarchie braquée, pensa Méndez qui a commencé sa carrière sous Franco, contre cette lame de fond aux relents fascistes qui déferle sur une grande partie de la planète… La France et notamment la région Provence-Alpes-Côte d’Azur ne sont malheureusement pas épargnées. A contrario, certains affichages mettent en avant la vie culturelle affirmée de cette ville ! Cette dualité révèle sans doute un certain clivage au niveau de la population…

Un observateur aguerri comme le vieux flic ne peut ne pas noter que certaines affiches, perdues parfois au lieu d’autres plus banales, portent la mention « Arles déchirée » et c’est ce constat qui va réveiller les instincts de chasseur de l’ami RIcardo !

Début d’enquête !

Arles déchirée : Mendez pense d’instinct à la confrontation entre une partie des habitants d’Arles, des nantis ou au contraire des pauvres déclassés et une autre partie issue d’une immigration datée ou récente. A noter qu’en dépit des apparences et des dires de certains habitants, il n’y a que 7% d’étrangers vivant sur la commune d’Arles (chiffres de 2020 publiés par l’INSEE) ce qui n’est pas beaucoup de facto !

Les affiches « Arles déchirée » montrent parfois des forces de l’Ordre sous un jour particulièrement répressif… Mais… les policiers ainsi photographiés sont clairement ceux d’autres pays… D’Amérique latine par exemple…

Méndez pense alors à une association défenseuse des Droits Humains… Ricardo est perplexe…

L’enquête sera courte : Arles déchirée fait référence à un… auteur photographe Etienne Racine qui expose de manière temporaire à la Galerie Sorry Mom, 32 Rue du Docteur Fanton à Arles. Cette exposition semble être intégrante partie du Festival Off des Rencontres Photographiques désormais mondialement connues…

Exposition !

Les photos

Le site web d’Etienne Racine

Arles déchirée c’est aussi un livre du même auteur.

Coller des affiches souvent clivantes sur les murs de la ville d’Arles est une façon bien banale de promouvoir un travail d’artiste… Moins banale est l’accroche « Arles déchirée » qui interpelle le passant et qui amène (forcément !) à ce que les affiches d’Arles déchirée soient elle-mêmes… déchirées !

Un joli coup de pub d’Etienne Racine pour promouvoir son oeuvre… Le flic espagnol regrette juste que les photos ne soient pas plus en relation avec la vie de la population arlésienne… car, selon Ricardo, Arles est bien, selon certains aspects, déchirée !

Etienne Racine serait-il lui-même un personnage arlésien ?

Ricardo Méndez

La galerie

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