L’officier de police barcelonais a lu (et devrait relire) la célèbre trilogie de Hannah Arendt…
Une lecture critique de 2 articles de Hannah Arendt prononcée au lycée d’Etat Jean Zay le 4 février 2024, à l’intention des élèves de CPGE scientifiques a séduit Ricardo qui avoue bien humblement n’avoir lu :
- Du Mensonge en Politique (1972),
- Vérité et Politique (1978).
Un point a interrogé Méndez dans l’analyse de Hannah :
Il est impossible de pouvoir créer une œuvre sans la réalité, voir imposer une œuvre face à la réalité. C’est là l’échec du mensonge.
Hannah explique ainsi l’échec de l’impérialisme américain qui s’est appuyé sur la négation du monde réel et la réussite du communisme ;
seul un pays qui a la capacité de transformer totalement la réalité contingente , au point même de la supprimer si elle ne convient pas, seul ce pays donc peut faire de sa parole officielle : une action totale absolue, donc une création totale absolue et donc, une œuvre.
L’Internet et la numérisation du Monde a fait que les mensonges des « pays socialistes » n’ont pu supprimer ni même masquer la réalité dite « contingente ».
Hannah Arendt ne pouvait deviner la tentation hégémonique de virtualiser la réalité :
Ce sont ces techniques de virtualisation, dont l’objectif n’est pas de supprimer la réalité mais de la reconstruire à échelle mondiale au point que l’Homme ne devinera même plus le réel qui risque de faire basculer l’Humanité dans un totalitarisme, numérique cette fois. L’échec du mensonge risque fort de ne pas avoir lieu…
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