Autocritique

Un interview qui fait suite… au précédent !

19h15, Bar « Le Glacier » sis au centre d’une ville insignifiante de la France métropolitaine. Méndez déguste quelques bières avec des amis ici collectivement nommés CoBer.

La discussion s’anime autour du site inspecteurmendez.art… associé au compte Mastodon @Ricardo

Cober à l’Inspecteur : Votre site est peu lisible, je ne comprends pas la logique !

L’Inspecteur, un peu agacé par cette réflexion non argué et récurrente : Lisez ce putain de manuel ! (Souvenons-nous que Ricardo est un fervent défenseur de l’Open Source dont la régle d’Or peut parfois se résumer par l’Acronyme RTFM !).

Cober, assez patients : le menu est incompréhensible !

Le flic sénile : ce menu ne comporte que 4 rubriques et aucune sous-rubrique !

Cober : Que viennent donc faire « Les minutes philosophiques et dérisoires » sur un site dédié photo ? J’avoue ne pas comprendre !

Méndez, carrément agacé : Les photos, quelque soit leur qualité intrinsèque resteront de vulgaires réprésentations iconiques si elles ne racontent pas une histoire et si elles ne sont pas en lien avec la vie du photographe ! D’ailleurs, beaucoup de minutes sont en rapport avec la photographie !

Cober : En rapport avec la photo ? ce n’est pas si fréquent ! L’Officier prend la liberté de parler IA, Histoire des Sciences, de ses dernières lectures… Quelles lignes directrices aimantent ces articles hétéroclites ? Et d’abord, ces lignes existent-elles ?

Méndez, fortement énervé, hésite à user de sa qualité d’Officier de Police pour clore ce débat stérile à ses yeux, puis se ravise : « Catalllliinaaa ! 3 pressions ! » (Catalina, une robuste blonde aux seins ogivaux parfaitement horizontaux faisant, de facto, équerre avec l’une des pompes à bière. Méndez a le sens de la perspective et un oeil photographique).

Méndez, toujours : Donc, selon vous, aucun rapport entre la photo et l’IA ? Entre la photo et les Sciences et Techniques ? Et il est dit clairement que ce site essaie de jeter un pont entre la littérature et la photographie ! Je me répéte… Ca va finir par devenir lassant !

Cober, essayant d’apaiser Ricardo avant un probable arrêt cardiaque : Certes. Abordons un autre point, Inspecteur. Il semblerait que vous fassiez la promotion de la photographe Nath-Sakura. Quels liens entretenez-vous avec elle ?

Méndez, soupirant : Ma vie privée ne regarde que moi.

Cober : Votre vie sexuelle ne nous intéresse nullement. Pourquoi soutenir la « p’tite chaîne » Youtube de Nath-Sakura ?

Méndez : Mais c’est très simple ! C’est elle la meilleure ! Méndez a toujours prôné l’excellence !

Cober : Ce n’est pas l’avis de votre supérieur hiérarchique, le Commissaire Principal Monterde.

Méndez : La promotion sociale de Monterde restera un mystère.

Cober : Revenons à Nath-Sakura.

Méndez : La meilleure vous dis-je ! Celle qui pense avant de déclencher ! Celle qui ne retouche pas ses photos ! Celle qui insiste sur l’importance d’une mesure précise de l’exposition et qui l’optimise ! Celle qui, elle aussi, parle IA, Histoire des Sciences et des Techniques, philosophie ! Nath, c’est mon inspiratrice, ma Muse ! Et bien oui, je l’avoue, je la courtise !

Cober : Mais que vous apprend-elle ? Nath-Sakura nous semble bien trop méthodique et cartésienne pour vous !

Méndez, le souffle court et les yeux injectés : Mais… elle m’apprend tout ! La mesure correcte de l’exposition au posemètre, l’optimisation de la mesure, la courbe linéaire mais aussi le fait qu’il n’y a aucune règle en photographie ! Une révélation pour un vieillard sénile et alcoolique comme moi ! Désormais, je développe mes photos avec Darktable à la vitesse de l’éclair grâce à ses conseils ! Grâce à elle, j’exploite les notions de perspective, moi qui travaille très souvent avec un Super-Grand-Angle ! Grâce à elle, j’ai un peu comblé mon inculture en matière d’Histoire de l’Art et de photographie ! D’ailleurs, je viens de commander aujourd’hui même : « Sur la photographie » de Susan Santag !

Cober : Pourquoi ne discutaillez-vous pas à propos du « matos » photo ?

Méndez : Question sans intérêt aucun.

Cober : Autre chose, Monsieur Méndez. Vos suiveurs sur Mastodon semblent ne pas se recouper avec ceux de votre site… Comment expliquez-vous cela ?

Méndez : Sur mon site, il y a en effet des photos mais aussi presque 200 articles. Sur Mastodon, je publie au fil de l’eau des photos réalisées à la volée… Je désespère un peu que mes quelques suiveurs Mastodon daignent un jour mieux connaître l’Homme de Loi en allant sur son site. L’explication parait simple… La lecture demande du temps, de la réflexion et une certaine culture de base, celle de « l’honnête homme« … Les photos publiées sur un site de micro-blogage comme Mastodon sont juste une denrée périssable, digérée en 1 ou 2 seconde(s) et évacuée de la mémoire ensuite. C’est révélateur de notre société actuelle, celle de la superficialité et de l’immédiateté. De la médiocrité in fine.

Cober : Dernière question plutôt récurrente chez vos détracteurs, Inspecteur. Pourquoi n’a-t-on pas accès à l’intégralité de vos photos sur votre site ?

Méndez : Vous êtes un collectionneur addictif ? Vous gardez toujours vos objets ? Vous ne jetez rien ? Le principe est simple… Un éditorial photo mensuel. C’est la notion d’exposition temporaire. Avant l’heure, ce n’est pas l’heure. Après l’heure… Mais peut-être faudrait-il ouvrir une autre rubrique avec 10 photos au maximum. Les 10 meilleures considérées comme telles.

Méndez : Abonnez-vous à la newsletter pour ne rien louper ! Sur mon site, tout est libre, gratuit, sans pub et le restera !

Cober : Vous avez soif Ricardo ?

Ricardo : Affirmatif !

Cober : Caataaliinaaa !

5 réponses à « Autocritique »

  1. Avatar de Jean-Marc Virmontois
    Jean-Marc Virmontois

    Bonjour les CoBer comment allez-vous ?

    Je vois que les années passent et les terrasses restent…

    Le débat sur ce site web, je l’ai eu avec l’Inspecteur, il a qq temps déjà. J’ai eu à peu près la même analyse que vous.

    Après des échanges argumentés, j’ai compris que ce site n’est pas destiné à toucher, intéresser et interagir avec des lecteurs/internautes. Il ne sert qu’à un plaisir onaniste de l’Inspecteur, et c’est tout à fait louable.

    We can Read The Fucking Manual, mais l’Open Source n’est pas synonyme de « foutoir », ce site qui défie toute envie de le parcourir tant il est confus (même la Brigade Cynophile de la Police, chère à l’Inspecteur s’y perdrait) est à l’image de l’Inspecteur, qui, ce n’est pas un secret, a un sens artistique peu développé ou pour le moins peu exigeant. Une fois cela dit, le débat est clos !

    Biz à vous tous.

    jm

    J’aime

    1. Avatar de Inspecteur Méndez

      Un commentaire à charge ! (Sourire !). Voilà l’occasion, pour l’Inspecteur, de rappeler qu’ici tous les échanges sont les bienvenus, même les plus vifs ! Merci donc pour ce point de vue.

      Le monde de l’Open Source n’est donc pas synonyme de « foutoir »… Et bien parfois si… Car l’Open Source c’est d’abord de l’Humain. Pour illustrer cela, Ricardo cite souvent Aurélien Pierre, ancien développeur de Darktable qui a créé un « fork » nommé « Ansel Photo ». Je cite Aurélien : « J’ai donné 4 ans de ma vie au projet Darktable pour le voir détruit par des geeks désemparés qui jouent à accumuler du code pendant leur temps libre, chacun poussant ses propres intentions sans aucun sens du design, dans un projet où personne n’est responsable de rien et où on travaille trop vite sur tout en même temps ». Tout cela pour rappeler que la création d’une oeuvre, d’un site web repose sur une certaine entropie voulue ou subie par le concepteur. Sinon, on ne fait que reproduire des concepts éculés parce que normalisés. Créer n’est pas reproduire. Pour créer, particulièrement dans le domaine artistique, il faut connaître les règles de base pour mieux les casser (c’est le cas des règles de composition en photo, voir ce qu’explique Nath-Sakura à ce sujet).

      Le sens artistique peu développé de Ricardo ? Son manque d’exigence ? Voilà bien une vérité connue de tous ! Méndez a même profité de ses faiblesses innées pour les tourner en avantage par l’arme de la dérision en prônant l’utilité de l’inutile ! « Tout est insignifiant » dans les productions de Méndez et s’il y a avait une règle d’or pour caractériser ses travaux… Ce serait bien celle-ci ! C’est sa marque de fabrique, sa véritable signature !

      J’aime

      1. Avatar de Jean-Marc Virmontois
        Jean-Marc Virmontois

        Ben non, pas à charge du tout Inspecteur… au contraire ! Je dis que ce site répond à vos aspirations et que vous n’avez cure « des concepts éculés parce que normalisés« !!!

        Sur votre sens artistique, vous dites vous-même que « c’est une vérité connue de tous » (je cite) et c’est exactement ce que je dis avec d’autres mots…

        Et donc, je conclus en disant qu’une fois ces préceptes établis, le débat sur ce site est clos, car il correspond à vos attentes/envies/goûts/besoins.

        On aime ⇒ on surfe

        On n’aime pas ⇒ on zappe

        J’aime

      2. Avatar de Inspecteur Méndez

        Nous sommes d’accord :

        « On aime ⇒ on surfe

        On n’aime pas ⇒ on zappe »

        C’est ce que Méndez appelle « la liberté de choix ».

        Exercer son libre-arbitre. C’est la meilleure chose qui soit en la matière !

        Aimé par 1 personne

  2. Avatar de louxbernard
    louxbernard

    Au fil des temps les moyens techniques évoluent et avec eux les supports et les modes de communication et l’open source.
    Pour rendre compte de ses états d’âme, exprimer sa sensibilité, échanger avec ses semblables ou juste soi-même, explorer le monde, on a inventé différents types de communication et d’expression.

    Le chevalier errant: tout comme l’inspecteur, un personnage qui s’est détaché du monde afin de partir seul pour réparer ses torts ou pour affirmer ses propres idéaux chevaleresques. Il est motivé par l’idéalisme, l’open source et des objectifs souvent illusoires.

    XXI siècle: le photographe insignifiant incarnant l’inspecteur, chevalier errant des temps modernes, utilise judicieusement ou abusivement les moyens mis à sa disposition: un moteur à explosion italien pour ses déplacements, un appareil photo numérique japonais, un ordinateur chinois et les logiciels opensource.

    En d’autres temps sa monture aurait été un vieux canasson et il aurait noircit de ses états d’âme quelques parchemins entassés au fond d’un coffre et non dans un cloud, courtissé ou troussé, en fonction de son état de lucidité, quelques soubrettes au fond d’une taverne de campagne ou des bas-fonds d’une cité de la Mancha et quel aurait été l’équivalent de l’open source.

    Bref que l’on soit un chevalier errant du XXVII siècle, un moine bouddhiste du VII, une jeune damoisselle, aux fantasmes proprets, du XVIII, un inspecteur désabusé du XX, ou un photographe insignifiant du XXI , les besoins restent les mêmes, à quelques bières près… et les profils psychologiques ne sont pas multipliables autant que les petits pains dans certains déserts: Mendez, vous êtes cernés!

    Tout ça pour en arriver à la conclusion que notre photographe a droit de s’exprimer comme l’entend ! Il y a quelques siècles de cela, ses combats auraient été les mêmes à quelques moulins près, mais les boissons différentes, il aurait eut un journal intime où coucher ses réfléxions, sachant qu’elles seraient inaccessibles au reste du monde, un peu comme une jeune vierge prè-pubère aux fantasmes aussi charmants que ceux d’un inspecteur désabusé(ou d’une fille de vie expérimentée, experte en certains rituels sexuels ancestraux) mais Aujourd’hui tout (et nimporte quoi) se partage! .

    Mais aujourd’hui tout se partage, tout se poste ou se like et donc, fatalement, Mendez, à travers son blog, s’expose; est-il alors anormal que des Cober et compagnie expriment de temps à autres quelques « prudentes » remarques, prudentes, nécessairement, vu le niveau de réactivité de l’Inspecteur!!! Tel un Benoît Hamon de quartier, Cober ne cherchent à faire dévier de sa trajectoire ni le photographe insignifiant, ni le chevalier errant trottinant sur Rossinante ou sur Guzzi, ni l’inspecteur aux yeux injectés attaquant sa chope en louchant sur les perspectives voisines, ni la jeune vierge attendant une hypothètique révélation, ni un juge de cour d’appel soudainement en proie à des idéaux chevaleresques et encore moins un Stallman débranchant son ordinateur. Simplement il y a parfois quelques remarques à faire , sans pour autant porter de jugement, juste quelques petites remarques pour éventuellement amorcer un discussion: il faut de temps en temps oser prendre des risques.

    « Pourquoi, sur un site dédié à la photographie insignifiante, n’ y-at-il que de rares photos et foule d’articles philosophiques et dérisoires? »

    La logique du chevalier errant, tout comme celle de l’inspecteur, n’est accessible qu’à lui même et de toute reste inaccessible pour l’homme fruste ne possédant ni le manuel ni la monture.

    Au fil des temps, les moyens de communication évoluent, mais Mendez ne « poste » toujours pas, 150 « images » par jour (tant mieux!) pour illustrer ce que sont ses activités: peut-être est-ce la prochaine étape!!! ! Par contre, Il nous « partage » ses réfléxions au travers de ses NOMBREUSES minutes philosoques et de ses éditoriaux du mois affichant quelques RARES clichés
    ( autrefois cela aurait été parchemins et gravures, voire chanson de geste ou peintures rupestres) et même si la logique de l’inspecteur n’est pas vraiment « open » et ne coule pas vraiment de source, tant qu’il remet sa tournée, tout va bien!

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  1. Bonjour les CoBer comment allez-vous ?

    Je vois que les années passent et les terrasses restent…

    Le débat sur ce site web, je l’ai eu avec l’Inspecteur, il a qq temps déjà. J’ai eu à peu près la même analyse que vous.

    Après des échanges argumentés, j’ai compris que ce site n’est pas destiné à toucher, intéresser et interagir avec des lecteurs/internautes. Il ne sert qu’à un plaisir onaniste de l’Inspecteur, et c’est tout à fait louable.

    We can Read The Fucking Manual, mais l’Open Source n’est pas synonyme de « foutoir », ce site qui défie toute envie de le parcourir tant il est confus (même la Brigade Cynophile de la Police, chère à l’Inspecteur s’y perdrait) est à l’image de l’Inspecteur, qui, ce n’est pas un secret, a un sens artistique peu développé ou pour le moins peu exigeant. Une fois cela dit, le débat est clos !

    Biz à vous tous.

    jm

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    1. Un commentaire à charge ! (Sourire !). Voilà l’occasion, pour l’Inspecteur, de rappeler qu’ici tous les échanges sont les bienvenus, même les plus vifs ! Merci donc pour ce point de vue.

      Le monde de l’Open Source n’est donc pas synonyme de « foutoir »… Et bien parfois si… Car l’Open Source c’est d’abord de l’Humain. Pour illustrer cela, Ricardo cite souvent Aurélien Pierre, ancien développeur de Darktable qui a créé un « fork » nommé « Ansel Photo ». Je cite Aurélien : « J’ai donné 4 ans de ma vie au projet Darktable pour le voir détruit par des geeks désemparés qui jouent à accumuler du code pendant leur temps libre, chacun poussant ses propres intentions sans aucun sens du design, dans un projet où personne n’est responsable de rien et où on travaille trop vite sur tout en même temps ». Tout cela pour rappeler que la création d’une oeuvre, d’un site web repose sur une certaine entropie voulue ou subie par le concepteur. Sinon, on ne fait que reproduire des concepts éculés parce que normalisés. Créer n’est pas reproduire. Pour créer, particulièrement dans le domaine artistique, il faut connaître les règles de base pour mieux les casser (c’est le cas des règles de composition en photo, voir ce qu’explique Nath-Sakura à ce sujet).

      Le sens artistique peu développé de Ricardo ? Son manque d’exigence ? Voilà bien une vérité connue de tous ! Méndez a même profité de ses faiblesses innées pour les tourner en avantage par l’arme de la dérision en prônant l’utilité de l’inutile ! « Tout est insignifiant » dans les productions de Méndez et s’il y a avait une règle d’or pour caractériser ses travaux… Ce serait bien celle-ci ! C’est sa marque de fabrique, sa véritable signature !

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      1. Ben non, pas à charge du tout Inspecteur… au contraire ! Je dis que ce site répond à vos aspirations et que vous n’avez cure « des concepts éculés parce que normalisés« !!!

        Sur votre sens artistique, vous dites vous-même que « c’est une vérité connue de tous » (je cite) et c’est exactement ce que je dis avec d’autres mots…

        Et donc, je conclus en disant qu’une fois ces préceptes établis, le débat sur ce site est clos, car il correspond à vos attentes/envies/goûts/besoins.

        On aime ⇒ on surfe

        On n’aime pas ⇒ on zappe

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  2. Au fil des temps les moyens techniques évoluent et avec eux les supports et les modes de communication et l’open source.
    Pour rendre compte de ses états d’âme, exprimer sa sensibilité, échanger avec ses semblables ou juste soi-même, explorer le monde, on a inventé différents types de communication et d’expression.

    Le chevalier errant: tout comme l’inspecteur, un personnage qui s’est détaché du monde afin de partir seul pour réparer ses torts ou pour affirmer ses propres idéaux chevaleresques. Il est motivé par l’idéalisme, l’open source et des objectifs souvent illusoires.

    XXI siècle: le photographe insignifiant incarnant l’inspecteur, chevalier errant des temps modernes, utilise judicieusement ou abusivement les moyens mis à sa disposition: un moteur à explosion italien pour ses déplacements, un appareil photo numérique japonais, un ordinateur chinois et les logiciels opensource.

    En d’autres temps sa monture aurait été un vieux canasson et il aurait noircit de ses états d’âme quelques parchemins entassés au fond d’un coffre et non dans un cloud, courtissé ou troussé, en fonction de son état de lucidité, quelques soubrettes au fond d’une taverne de campagne ou des bas-fonds d’une cité de la Mancha et quel aurait été l’équivalent de l’open source.

    Bref que l’on soit un chevalier errant du XXVII siècle, un moine bouddhiste du VII, une jeune damoisselle, aux fantasmes proprets, du XVIII, un inspecteur désabusé du XX, ou un photographe insignifiant du XXI , les besoins restent les mêmes, à quelques bières près… et les profils psychologiques ne sont pas multipliables autant que les petits pains dans certains déserts: Mendez, vous êtes cernés!

    Tout ça pour en arriver à la conclusion que notre photographe a droit de s’exprimer comme l’entend ! Il y a quelques siècles de cela, ses combats auraient été les mêmes à quelques moulins près, mais les boissons différentes, il aurait eut un journal intime où coucher ses réfléxions, sachant qu’elles seraient inaccessibles au reste du monde, un peu comme une jeune vierge prè-pubère aux fantasmes aussi charmants que ceux d’un inspecteur désabusé(ou d’une fille de vie expérimentée, experte en certains rituels sexuels ancestraux) mais Aujourd’hui tout (et nimporte quoi) se partage! .

    Mais aujourd’hui tout se partage, tout se poste ou se like et donc, fatalement, Mendez, à travers son blog, s’expose; est-il alors anormal que des Cober et compagnie expriment de temps à autres quelques « prudentes » remarques, prudentes, nécessairement, vu le niveau de réactivité de l’Inspecteur!!! Tel un Benoît Hamon de quartier, Cober ne cherchent à faire dévier de sa trajectoire ni le photographe insignifiant, ni le chevalier errant trottinant sur Rossinante ou sur Guzzi, ni l’inspecteur aux yeux injectés attaquant sa chope en louchant sur les perspectives voisines, ni la jeune vierge attendant une hypothètique révélation, ni un juge de cour d’appel soudainement en proie à des idéaux chevaleresques et encore moins un Stallman débranchant son ordinateur. Simplement il y a parfois quelques remarques à faire , sans pour autant porter de jugement, juste quelques petites remarques pour éventuellement amorcer un discussion: il faut de temps en temps oser prendre des risques.

    « Pourquoi, sur un site dédié à la photographie insignifiante, n’ y-at-il que de rares photos et foule d’articles philosophiques et dérisoires? »

    La logique du chevalier errant, tout comme celle de l’inspecteur, n’est accessible qu’à lui même et de toute reste inaccessible pour l’homme fruste ne possédant ni le manuel ni la monture.

    Au fil des temps, les moyens de communication évoluent, mais Mendez ne « poste » toujours pas, 150 « images » par jour (tant mieux!) pour illustrer ce que sont ses activités: peut-être est-ce la prochaine étape!!! ! Par contre, Il nous « partage » ses réfléxions au travers de ses NOMBREUSES minutes philosoques et de ses éditoriaux du mois affichant quelques RARES clichés
    ( autrefois cela aurait été parchemins et gravures, voire chanson de geste ou peintures rupestres) et même si la logique de l’inspecteur n’est pas vraiment « open » et ne coule pas vraiment de source, tant qu’il remet sa tournée, tout va bien!

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